« Moi, Julien » Saison 1 Episode 4 : Marion À La Plage
MERCREDI MATIN 1er AOUT
Marion vint me chercher à 10H00. Lunette de soleil vissées sur son nez mutin, un short noir en toile, un tee-shirt écru et échancré sous lequel on devinait son haut de bikini et un sac sur lépaule. On partit en vélos vers la plage. Une demi-heure plus tard et on laissa les deux vélos le long de la route pour terminer par quelques minutes de marche vers le bord de la mer Elle observa à droite et à gauche les quelques personnes nues sur leurs serviettes sans rien dire. Je lui proposai de se poser pas très loin, dans un coin plus tranquille et que je savais à la fois à labri des regards et éloigné du coin gay pour ne pas leffrayer. De là on ne voyait quun autre couple plus jeune que nous à une quarantaine de mètres, suffisamment loin pour quon se sente seuls mais suffisamment proche pour quon devine leurs silhouettes
On installa nos serviettes puis je la vis hésiter en restant debout, ne sachant plus très bien quoi faire. Je lui souris en lui disant que rien nest obligatoire. Je quittai mon tee-shirt et mon short, enlevai mon boxer noir et massis. De son côté, elle a posé ses fesses sur sa serviette pour dabord enlever son tee-shirt et son short puis enlever son haut de bikini en disant :
- Je préfère rester comme ça pour linstant, déjà que je nai pas lhabitude de faire du monokini
- Pas de problème, lui répondis-je, tu fais comme tu veux.
On a discuté un peu, allongés tous les deux sur le ventre. Elle ma parlé de son côté pudique, de son manque de confiance en elle et de ses nombreux complexes. Elle mavoua que cela avait longtemps pesé sur elle et sur ses relations avec les hommes, quelle navait connu que 3 hommes auparavant, deux avant son mariage et son mari, quelle nosait pas se lâcher, que cétait en partie ce que lui avait reproché son ex-mari, quelle en avait marre et quelle avait décidé de rattr le temps perdu, de changer en profitant de ses vacances.
Faut pas que je tombe amoureux
On commençait littéralement à cuire au soleil. Elle ma proposé de me passer de la crème solaire et ses mains douces ont parcouru mon corps avec tendresse, étalant la crème sur ma nuque, mon dos, mes jambes et en finissant par mes fesses. A mon tour lui ai-je dit en me relevant. Elle a remarqué ma queue demi-molle, contente de son effet sur moi et sest allongée. A moi de prendre possession de son corps chaud, elle sur le ventre, sa tête posée sur ses deux bras, les yeux fermées, moi assis sur ses cuisses. Mon étalage de crème se transformait en massage. Après de longues minutes passées à parcourir chaque centimètre carré de sa peau, allant jusquà la lisière de sa culotte, delle-même elle sest tortillée, toujours allongée sur le ventre, pour descendre son bas de maillot le long de ses jambes et le faire disparaitre dans son sac.
Je nai rien dit parce quil ny avait rien à ajouter. Jai admiré ses fesses et le contraste entre leur blancheur et la teinte halée du reste de son corps. Jai remis un peu de crème dans les mains et me suis attaqué à la tâche, massant ses deux lobes, faisant remonter mes mains à lintérieur de ses cuisses jusquà la lisière de ses lèvres. Comme mues par leur propre volonté, ses deux cuisses sécartaient delle-même subrepticement pour me laisser deviner les formes de son sexe.
Javais limpression dentendre ronronner Marion, ou peut-être était-ce ce bateau à moteur au loin, peu importe. On était bien tous les deux, presque seuls au monde. Cest Marion qui la première rompit le silence :
- Tu as vu ?
- Quoi ?
- Là-bas le couple.
- Oui et bien quoi ?
Je regardais plus attentivement les 2 personnes allongées.
- Ah effectivement
- Ils ne sont pas gênés
- Tu sais, si cela te dérange on peut partir lui dis-je dune voix rassurante
- Non non, a-t-elle fait tout en continuant à les regarder, ça fait juste un peu bizarre
- Pourquoi ?
- Cest la première fois que je vois dautres personnes le faire devant moi
Marion sétait mise sur le côté droit, la tête tournée vers eux. Je me suis rallongé sur ma serviette, derrière elle et jai posé ma main gauche sur son ventre pour la caresser en toute innocence, ou presque, de la naissance de son pubis à celle de ses seins. Nous restions muets à les regarder.
Il semble me souvenir que ce fut lorsque la tête de la femme sest penchée sur le sexe de son homme que Marion me prit la main pour la descendre un plus bas, vers la douceur de ses poils pubiens. La demande était claire mais son audace ma surpris. Elle voulait sans aucun doute mettre en pratique ses bonnes résolutions. Mes doigts se sont insinués entre ses lymphes humides dexcitation et ont trouvé un clitoris déjà gorgé de sang et qui nattendait que cela. Ses légers gémissements, sa main qui jouait négligemment avec son téton et la vision du couple au loin ont accompagné mes caresses de plus en plus précises.
La femme du couple était maintenant passée au-dessus de son homme, se déhanchant lascivement sur le sexe de son homme.
Sentant mon sexe grossir contre ses fesses, Marion avait passé sa main gauche entre nous deux pour me branler, alternant mouvements lents et amples et petits coups rapides. A ce rythme je nallais pas ment tenir longtemps, elle non plus dailleurs à lentendre et à la voir écarter ses jambes pour me faciliter laccès à son sexe.
Cétait juste après que la femme du couple se soit effondrée sur son homme, les deux ayant manifestement joui, quun groupe de personnes arriva un peu plus loin sur la plage. Cela mit fin précipitamment à nos caresses mutuelles en reprenant une position un peu plus adéquate. Le couple faisait de même en se rhabillant rapidement tout en noubliant pas de nous regarder avec un grand sourire de satisfaction.
Nous étions dans un tel état dexcitation, de frustration même, quil nétait pas besoin de se parler pour décider de rentrer rapidement dans mon studio. Des paroles auraient dailleurs rompu le charme. On a renfilé nos shorts et nos tee-shirts sans même remettre nos sous-vêtements, pédalés lun à côté de lautre, en nous regardant souvent. La porte du studio à peine fermée, Marion me sauta dessus, déchaînée. Nos baisers enfiévrés ne sarrêtaient que pour nous permettre de nous déshabiller mutuellement.
Je lai retournée et plaquée contre lun des murs du studio, delle-même elle a levé ses bras, posé ses mains à plat sur le mur et sest cambrée pour faciliter la pénétration. Je suis rentré en elle dun seul coup dans son vagin brûlant et totalement inondé. Son soupir en dit long sur son attente enfin assouvie. Ma main droite posée sur sa hanche, ma main gauche tenant ses deux mains, jai pris le rythme dun sprint plutôt que dun marathon et cétait exactement ce quelle attendait. Tous les deux en même temps, nous avons joui vite et très fort, dans un concert de gémissements à réveiller un mort.
- Putain que cétait bon ! a résonné dans le studio après que nous ayons repris notre souffle.
Sa remarque et sa spontanéité mont bien fait rire. Cette nana était rafraichissante et cétait exactement ce dont javais besoin en ce moment. Et oui, cela avait été très bon pour moi aussi.
Faut pas que je tombe amoureux
Elle lui restait quelques minutes avant de récupérer ses deux bambins. Elle ma demandé si elle pouvait utiliser ma douche et sest précipitée dedans en laissant la porte de la salle de bain ouverte. Je me suis affalé sur le lit et de là je pouvais admirer son cul tout blanc, son petit bourrelet posé sur ses hanches et que je trouvais si sexy, son dos cambré, parfois ses seins lorsquelle se retournait vers moi le sourire aux lèvres. Je la sentais libérée et joyeuse.
Mais bizarrement moi javais comme un poids sur le cur. Mon mantra « Faut pas que je tombe amoureux
» échouait lamentablement. Je commençais à mattacher mais en même temps je ne voulais pas que cette nouvelle relation naisse comme la précédente sur le même mensonge. Je ne voulais pas reproduire lerreur que javais commise avec ma femme. Il fallait à un moment ou à un autre que je dise à Marion que jétais bisexuel. Et je navais aucune idée de comment le faire. Elle ma laissé sur cette pensée en claquant la porte.
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